Login

Agriculture de précision B. Mallinger (52), engagé dans l'agriculture de précision dès son installation

Benoît Mallinger et Benoît Kennel lors d'une journée sur l'agriculture de précision. (©Terre-net Média)

Jeune céréalier de Haute-Marne, Benoît Mallinger observe une forte hétérogénéité de ses sols. Dès son installation, il s'est intéressé à l'agriculture de précision intra-parcellaire pour optimiser ses dépenses d'intrants et améliorer les marges de ses cultures.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

T echnicien du service agronomie chez EMC2, Benoît Mallinger reprend l'exploitation familiale, située à Mandres (Haute-Marne), en 2017. « J’avais conscience de l’hétérogénéité de mon exploitation étant donné qu’elle est située sur des sols à potentiels très différents : les profondeurs disponibles pour les racines vont de 15 cm à plus de 130 cm dans une même parcelle ! », explique le jeune agriculteur. Face à ce constat et avec sa double activité en coopérative agricole, il s'est rapidement dirigé vers la démarche be Api pour mieux comprendre l'hétérogénéité de ses parcelles et optimiser ses apports d'intrants.

Entre les prélèvements de terres, l'analyse de l'historique, le traitement des données... la démarche demande environ 18 mois pour commencer à moduler. L'agriculteur a donc démarré la modulation intra-parcellaire en 2018 pour « le phosphore, la potasse, le calcium, la magnésie et l'azote » avec le matériel déjà présent sur l'exploitation. Il observe déjà « une meilleure productivité des cultures dans les endroits mieux fertilisés ». C'est aussi une solution pour « montrer aux consommateurs que les agriculteurs ne font pas n'importe quoi », ajoute Benoît Mallinger. Il partage d'ailleurs régulièrement ces méthodes de travail sur les réseaux sociaux. Par la suite, le jeune agriculteur réfléchit également à moduler les interventions phytosanitaires.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement